DOM LA NENA

France/Brésil • On ne pense pas spontanément au violoncelle comme vecteur idéal de la saudade. Le rapprochement sonne pourtant comme une évidence sous les doigts et dans le timbre solaire de cette enfant du Brésil, musicalement instruite à Paris et Buenos Aires. Son expression toute en candeur et en retenue ignore les frontières linguistiques et convoque un imaginaire latin bercé de langueurs océanes, empreint d’une douce amertume. Celle de la bossa, de la milonga ou de la folk, sur lesquelles la jeune musicienne fait souffler un air du temps plein de fraîcheur et de singularité.

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Ayọ

Allemagne/Nigeria • Ayọ s’est imposée sans que ses origines germano-tzigano-nigérianes n’aient à transparaître autrement que sous ses traits pour le moins avantageux. L’entendre chanter en duo avec Keziah Jones, c’est mesurer à quel point l’une et l’autre ne se soucient d’appartenir qu’au seul genre humain. Nomades. Qui oserait rouspéter ? Quand l’émotion, le talent et le naturel éclaboussent ainsi, nul besoin de s’improviser ethnomusicologue. Les bleus à l’âme privilégiant souvent les voies les plus carrossables, c’est tout en soul soyeuse et en folk boisé que s’exprime Ayọ, voix d’ange et cœur d’or. 

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